Les beaux jours sont là, et vous avez envie de flâner dans Paris, à la campagne, à la montagne ou à la mer avec votre appareil photo pour réaliser des souvenirs. Pas de panique, La Médiathèque vous accompagne dans vos choix d’ouvrages pour être un as du portrait, pour maîtriser le noir et blanc ou la couleur. Profitez du week-end pour lire ces livres numériques accessibles 24h/24 sur le site de La Médiathèque et mettez en pratique !
Pas moins de 3585 documents, de la photo érotique en passant par de la macro-créative, technique du panorama ou du plan serré, suivez le guide !
Et comme le dit Vincent Lavoie, historien de la photographie :
Pour être efficace, une photographie doit être simple.
N’hésitez pas à nous envoyer le résultat de vos travaux !
Le baccalauréat approche à grands pas et les révisions s’intensifient pour les 700 000 candidats 2018. La première épreuve, et pas des moindres, le bac philo, est le 18 juin. Source de stress, de fatigue pour les ados comme pour leurs parents, la semaine à venir est celle des épreuves traditionnelles. Outre les conseils d’usage tels que, dormez bien, buvez bien, mangez bien, faites le plein de vitamines, etc, pourquoi ne pas se détendre entre deux révisions en révisant la philo autrement !
Liseur vous propose d’écouter la radio et de réviser avec Raphaël Enthoven, Luc Ferry, Thibaut de Saint Maurice, et Adèle Van Reeth.
Raphaël Enthoven est un professeur de philosophie, animateur de radio et de télévision française. Après avoir officié sur France Culture de 2007 à 2011 en animant l’émission les Nouveaux chemins de la connaissance, il crée Qui vive en 2016.
Qui-vive ? propose, chaque semaine, de consacrer une heure entière, truffée d’archives et d’extraits de films, à la dissection d’un problème, l’évocation d’une grande figure, ou l’exploration d’un sujet de société… Deux règles, ici : la première est d’aborder frontalement, arguments à l’appui, les débats les plus intenses. La seconde est d’aborder, d’une semaine à l’autre, des questions absolument différentes. L’enjeu ? Que les problèmes qui nous réunissent (ou nous divisent) ne soient pas seulement des lieux communs… (source Europe1) Passionnant.
On ne présente plus Luc Ferry, professeur de philosophie et ancien Ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Chaque week-end, Luc Ferry nous compose son dictionnaire de la philosophie. Un petit concentré d’esprit et d’histoire de la pensée pour mieux appréhender sa vie et son quotidien, en s’interrogeant sur le travail, la peur, l’amour, l’amitié… (extrait de la présentation de l’émission sur le site de Radio Classique)
À lire, les livres de Luc Ferry à La Médiathèque :
Également professeur de philosophie, Thibaut de Saint-Maurice propose des petites chroniques de 3 à 5mn sous un angle plutôt humoristique. Pourquoi les poules n’auront-elles jamais de dents ? Docteur House est-il un bon modèle de médecin ? Faut-il avoir peur du flou ? Voilà quelques questions auxquelles Thibaut de Saint-Maurice répond avec humour.
À lire, les livres de Thibaut de Saint-Maurice à La Médiathèque :
Adèle Van Reeth est une philosophe, productrice de radio et chroniqueuse. Elle reprend l’émission de Raphaël Enthoven Les Nouveaux Chemins de la connaissance en 2011 et la rebaptise en Les Chemins de la philosophie. Véritable star de la radio avec ses 3 millions de téléchargements mensuels depuis février 2018, elle dit elle-même dans l’article Adèle Van Reeth, la voix de la philo à la radio (nouvelle fenêtre) publié sur le Monde.fr le27/05/2017 :
Il ne s’agit pas uniquement de s’intéresser à Platon et Spinoza. La philo est également dans le cinéma, la littérature, dans les choses du quotidien. C’est aussi le goût de poser des questions, une forme de curiosité qui consiste à interroger ce qui paraît évident. C’est pour cela que la philosophie marche très bien à la radio.
On ne compte plus les adaptations littéraires au cinéma. Contes, épopées, romans, tout y passe. Certains films sont d’ailleurs plus connus que le livre dont il est tiré. Adaptation fidèle au texte, transposition dans notre époque, le succès est souvent au rendez-vous. Mais comme le dit Julien Gracq :
Pour qu’un roman devienne un très bon film , il faut que le film soit autre chose. Il s’agit de chercher une sorte d’équivalent mais qui ne se limite pas à la simple transposition visuelle.
L.A Confidential est un roman policier historique de James Ellroy, troisième tome de sa série Le Quatuor de Los Angeles qui en compte quatre : Le Dalhia Noir, Le Grand nulle part, L.A Confidential, et White Jazz. 1950. Edmund « Ed »Exley, est un policier intègre, ambitieux, prêt à tout pour éclipser son père. Wendell « Bud » White, officier de police aggressif, ayant vu son père abattre sa mère, a développé une haine haineuse à l’égard des hommes qui maltraitent les femmes. Jack « Poubelle »Vincenne, alimente en affaires et scoops, l’Indiscret, un magasine à scandales; Les trois hommes très différents vont devoir s’associer pour élucider 6 assassinats…
Un extrait du livre :
Pensez-vous qu’il faille autoriser l’existence d’une certaine fraction du crime organisé afin qu’elle perpétue certains vices acceptables qui ne font de mal à personne ? Bien sûr, une façon de défendre l’électorat. Il faut bien laisser un peu de mou sur la ficelle.
Le mot de l’éditeur : Trois flics pris dans un tourbillon , un cauchemar qui teste leur loyauté et leur courage, un cauchemar d’où toute pitié est exclue et qui ne permet à personne de survivre. L.A Confidential est un roman noir épique.
La critique de polars-addict.com : James Ellroy maîtrise admirablement le rythme de son récit en alternant temps forts et temps faibles, utilisant ici et là des ellipses temporelles agrémentées d’articles de journaux pour faire un bon en avant de quelques années à son récit, permettant par exemple de faire passer un flic des moeurs à la brigade anti-drogue.
Dans le Los Angeles des années 50, alors que la ville est sujette à une vague de règlements de comptes après la chute du caïd de la drogue Mickey Cohen, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de « L’Oiseau de nuit », un massacre au cours duquel est tombé un ancien flic.
Un extrait du film :
L’avis de Cécile Mury dans Télérama (nouvelle fenêtre) : du polar magistral de James Ellroy, Curtis Hanson a su faire un grand film. Sans doute l’une des meilleurs adaptations des vingt dernières années. On admire un Guy Pearce méconnaissable, alors à peine sorti du succès de drag queen dans Priscilla folle du désert. On est touchés par Russel Crowe « pré Gladiator », qui parvient à donner une étonnante vulnérabilité à son personnage de tape-dur. Quant à Kevin Spacey, il offre à son flic « vendu » le mélange parfait de cynisme et de spleen ».
L’avis d‘avoir-alire (nouvelle fenêtre) : Hanson travaille les motifs du noir, de la femme fatale à la corruption généralisée, pour recréer un monde qui est autant celui du Los Angeles des années 50 que de sa représentation cinématographique.
L’avis de Guillaume Loison dans Télé obs (nouvelle fenêtre) : un film noir fluide, clair et sans bavure (comme cette lumière cristalline, presque aqueuse, signée Dante Spinotti, le meilleur chef opérateur du monde), tout en respectant l’atmosphère de stupre mélancolique et de folie furieuse qui fait le sel des créations littéraires du « Dog ».
Un livre foisonnant pour celles et ceux qui aiment le noir, peuplé de garces, de flics tourmentés, d’escrocs en tout genre, et un film au casting époustouflant (mention spéciale à Russell Crow et Guy Pearce).
Pour vous faire une idée, le livre et le film sont disponibles à La Médiathèque.
On ne compte plus les adaptations littéraires au cinéma. Contes, épopées, romans, tout y passe. Certains films sont d’ailleurs plus connus que le livre dont il est tiré. Adaptation fidèle au texte, transposition dans notre époque, le succès est souvent au rendez-vous. Mais comme le dit Julien Gracq :
Pour qu’un roman devienne un très bon film , il faut que le film soit autre chose. Il s’agit de chercher une sorte d’équivalent mais qui ne se limite pas à la simple transposition visuelle.
Le livre :
Dans ses yeux(La pregunta de sus ojos) d’Eduardo Sacheri (2009)
Buenos Aires, 1968. La jeune Liliana Morales est sauvagement étranglée. Bouleversé, Benjamin Chaparro, greffier au Palais de Justice, jure de dénouer cette affaire qui l’obsède. Mais dans l’Argentine des années de plomb, iniquité, trahisons politiques et exil sabreront sa quête éperdue de vérité. Trente ans plus tard, hanté par le souvenir, il livre le terrible récit de ce drame. Magnifique roman d’amour noir doublé d’une brûlante réflexion sur la dictature militaire, Dans ses yeux défie la folle mécanique de la vengeance et de la passion (Google books)
Un extrait du livre :
On ne voit pas la douleur, tout simplement parce qu’elle n’est pas visible. En aucune circonstance. On décèle tout au plus certains de ses signes extérieurs, que j’ai toujours perçus comme une mascarade plus que comme des symptômes. Comment un homme peut-il exprimer l’angoisse atroce de son âme ? En pleurant à chaudes larmes et en poussant des hurlements ? En bredouillant des mots dénués de sens ? En gémissant ? En sanglotant ? Toutes ces manifestations de la douleur ne faisaient à mes yeux qu’insulter la douleur, la rabaisser, la profaner, la placer au même niveau que des échantillons gratuits.
Le mot de l’éditeur : Magnifique roman d’amour noir doublé d’une brûlante réflexion sur la dictature militaire, Dans ses yeux défie la folle mécanique de la vengeance et de la passion.
L’avis de Sylvie Z. : Dans ses yeux est à la fois un roman policier, un magnifique roman d’amour pudique, magnifié par les mots de l’auteur, avec un ton juste. C’est aussi une réflexion sur la légitimité de la vengeance. Un très beau livre où la finesse psychologique s’allie à un brio discret.
Le film:
Dans ses yeux(El secreto de sus ojos) de Juan José Campanella (2009)
En 1999 à Buenos Aires,un agent à la retraite du ministère fédéral de la justice, Benjamín Espósito, essaie d’écrire l’histoire d’une affaire criminelle qu’il a traitée 25 ans plus tôt et qui le hante toujours : le viol et le meurtre en juin 1974 d’une jeune femme mariée, Liliana Colotto.
Un extrait du film :
L’avis de Jean-Luc Douin dans Le Monde : d’une réalisation classique, impeccablement ficelé, cet étouffant film d’atmosphère décline à loisir le thème de la vérité inscrite dans le regard.
L’avis de Pablo O. Scholz dans Courrier international : Campanella n’a pas son pareil pour diriger les acteurs – jusqu’aux rôles secondaires qui donnent toute leur mesure. il nous livre ici une œuvre qui allie à la perfection tous les ingrédients du drame romantique et du thriller, son humour coutumier, sans négliger la charge historique, politique et sociale.
L’avis de Nadia C. : un film riche, porté par deux acteurs principaux remarquables, qui mêle habilement film policier et romance. Le cinéaste aborde avec subtilité des thèmes universels comme la vengeance, la peine de mort, la vérité. Un film noir, superbe, qui n’a pas volé son Oscardu meilleur film étranger en 2010.
Dans les deux cas, le livre et le film prennent aux tripes et vous tiennent en haleine, mais une fois n’est pas coutume, le film est un poil supérieur au livre.
Éli Lotar, Eliazar Lotar Teodorescu de son nom d’état-civil, est un photographe français d’origine roumaine, né le 30 janvier 1905 dans le 18e arrondissement de Paris, ville où il est mort le 10 mai 1969. En 1926, il rencontre la photographe allemande Germaine Krull (nouvelle fenêtre) dont il deviendra l’assistant puis le compagnon pendant trois ans et qui lui apprendra la technique photographique. Avec elle, il publiera dans des revues prestigieuses telle que Vue, Jazz, Arts et Métiers Graphiques. L’œuvre d’Eli Lotar se rapproche des dadaïstes, des surréalistes. De ce point de vue, il applique le procédé de la « Nouvelle Vision », courant photographique qui au sujet cadré, centré, lui préfère la plongée, la contre-plongée, le jeux des angles etc. Il sera d’ailleurs chef-opérateur de Luis Bunuel, mais s’inscrit également dans la tradition du reportage documentaire, notamment avec la réalisation d’une série de photos aux Abattoirs d’Aubervilliers. Eli Lotar est également connu pour une série de portraits, notamment celui du sculpteur Giacometti.
@Eli Lotar, Aux abattoirs de la vilette (1929)
@Eli Lotar, Portrait de l’actrice Wanda Vanger (1929)
@Eli Lotar, Vitre brisée (vers 1940)
@Eli Lotar, Lisbonne (1931)
Le catalogue de l’exposition, Eli Lotar de Damarice Amao, Clément Chéroux, Pia Viewing, une coédition Jeu de paume/Libella/Centre Pompidou sera bientôt disponible à La Médiathèque.
Cette exposition rassemble plus de 400 photographies consacrée à la relation entre la photographie et l’automobile. Comment la voiture a transformé le paysage urbain ? Comment la voiture a influencé les photographes ? Avec notamment Jacques-Henri Lartigues, Ed Ruscha, Lee Friedlander, Jacqueline Hassink et biend’autres.
@Andrew Bush, Woman waiting to proceed south at Sunset and Highland boulevards, L.A (1997)
@Jacques-Henri Lartigue, Grand Prix de l’ACF (1912)
@Lee Friedlander, America by car (1995-2009)
@Malick Sidibé, Taximan avec voiture
Le catalogue de l’exposition, Autophoto de Simon Baker, Clément Chéroux, Marc Desportes, une coédition Fondation Cartier pour l’Art contemporain/Xavier Barral sera bientôt disponible à La Médiathèque.
Chacun pourra trouver chez Evans ce qu’il cherche. Lui seul a réuni, dans l’histoire de la photographie américaine, un corpus d’une telle ampleur et d’une telle diversité.